letemps-partagé

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rassemblement à BREST AUJOURD'hui

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LAXÉNOPHOBIE D'ÉTAT ET DE RUE ASSASSINE!! RÉSISTANCE!! CONSTRUISONS
L'ACCUEIL!!

Lundi16.04 : Expulsion manu militari des 15 habitants de la Maison des
Mineurs. Zéro solution de relogement à ce jour.
Jeudi19.04 : Un homme, malade, en demande d'asile, laissé à la rue
pendant des semaines, est mort à Brest.
Samedi21.04 : Rassemblements de milices identitaires néo-fascistes en
Finistère et dans les Alpes.
Dimanche22.04 : L'assemblée nationale vote la loi Collomb
(asile-immigration) qui achève le droit d'asile et criminalise
l'exil.
MERCREDI25 AVRIL : 14H Place LIBERTE BREST, 18H Sous
Préfecture


UNHOMME EST MORT ET NOUS SOMMES EN COLÈRE !AbdullaRamadani avait 56 ans et soufrait d’une maladie chronique grave. Sa
maladie nécessitait des passages réguliers à l’hôpital où il
était pris en charge par le service d’hémodialyse du CHU de
Brest. Mais bien que demandeur d’asile albano-bulgare, l’État
français ne lui a proposé aucune solution d’hébergement quand il
n’était plus hospitalisé.Depuisle 16 mars, il passait ses nuits dehors, en totale contre indication
avec son état de santé. Abdulla est décédé jeudi dernier
d’insuffisance respiratoire. Il s’agit là du décès prématuré
d’un malade angoissé et épuisé par ses conditions de vie.Tousles signaux d'alarme avaient pourtant été tirésPourtant,depuis le 16 mars, 7 certificats médicaux ont été rédigés pour
sa mise à l’abri d’urgence. Les services sociaux du Conseil
départemental, le Phare, le centre accueil précarité et le service
d’hémodialyse sont intervenus auprès des services de préfecture
pour l’alerter sur l’urgence d’un hébergement. Rien n’y a
fait pendant un mois, et ça n’est que jeudi que l’État a enfin
permis à Abdulla d’intégrer l’HUDA (Hébergement d’urgence
pour les demandeurs d’asile). Il est mort dans les heures qui ont
suivi. Abdulla est le premier migrant à décéder dans les rues de
notre ville. Et si la politique d'accueil et de prise en charge de la
préfecture du Finistère ne change pas, il y en aura fatalement
d’autres.Unenégation de l'urgence médicaleEneffet, on constate sur le terrain que les certificats médicaux sont
de moins en moins pris en compte par les services de la préfecture.
Aucun de ces certificats n'a été pris en compte pour permettre un
hébergement depuis le début l’année ! Or, ces certificats
de vulnérabilité établis par le corps médical sont le fondement
même des mises à l’abri d’urgence. Nous sommes devant des
situations de non assistance à personne en danger !Avecbien d'autres organisations, la Ligue de droits des l’Homme dénonce
cette politique migratoire qui nie l’urgence médicale et conduit à
des drames humains prévisibles comme celui que nous venons de vivre
ce jeudi à Brest.
Pourdénoncer cette politique migratoire meurtrière, rassemblons-nous
devant la sous préfecture de Brest mercredi 25 avril à 18h

Claire

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c'est l'appel que j'ai reçu que je vous transmets
Claire
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